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Dans le cadre de la lutte contre la fraude et pour le bien être de la population, le Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Bobo-Dioulasso, autorise la direction régionale de la police nationale à travers son service régional de police judiciaire des Hauts-Bassins (SRPJ) a procédé à la saisie d’un important lot de produits prohibés sur une période de 10 mois . Estimés à plus de 1 897920 000 FCFA.
Aussi une autre opération a permis de saisir 22 carcasses de bœufs impropres à la consommation au moment de la fête de Tabaski .L’incinération de ces produits a eu lieu dans la matinée de ce lundi 10 juillet 2023 au Centre d’enfouissement technique de Bobo-Dioulasso, en présence du président de la délégation spéciale de Bobo*Dioulasso.
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Selon Wibgha Narcisse , secrétaire général de la mairie de Bobo-Dioulasso, « la valeur des produits incinérés est estimé à plus de 1 897920 000 FCFA. C’est un important lot de produits composé de drogue, de produits bio-médicaux 22 carcasses de bœufs ,et autres produits alimentaires impropres à la consommation qui a été mis hors de service par le service régional de la police judiciaire et le service d’hygiène de la commune de Bobo-Dioulasso ».
Mahama Kaboré , commissaire principal de police du service régional de la police judiciaire des Hauts-Bassins, dans sa déclaration annonce que c'est le fruit d’une opération conjointe menée par la police nationale, le parquet et d’autres acteurs de la chaine judiciaire.
En effet, c’est en novembre 2021 que cette opération qui fait suite selon Mahama Kaboré à un recoupement d’informations faisant état de ce que le marché central de Bobo-Dioulasso constitue la plaque tournante de trafic de médicaments prohibés alimentant la sous-région a débuté.
Ce qui a nécessité la mobilisation d’importants moyens financiers avec l’accompagnement de la commune de Bobo-Dioulasso, des partenaires financiers et de la douane. « Le début de l’opération a mobilisé des acteurs tels que la police et le parquet qui ont bien voulu nous encadrer et beaucoup d’autres personnes. Et nous avons mobilisé des moyens financiers avec l’accompagnement de la commune de Bobo-Dioulasso et beaucoup d’autres partenaires y compris la douane », a-t-il annoncé.
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Substitut du Procureur du Faso près le tribunal de grande instance de Bobo-Dioulasso, Zakaria Bandaogho rasure que pour des personnes prises dans ces cas d’infractions de vente et de mise en circulation des produits prohibés, elles encourent des sanctions telles que prévues par les dispositions du code pénal.
« Pour ces types d’infractions, il faut dire qu’il s’agit d’une mise en vente ou de circulation de produits prohibés. Et ces cas sont réprimés par les dispositions de l’article 358-18 du code pénal qui prévoit des peines d’emprisonnement allant d’un an à dix (10 ans) et d’une amende du quadruple de la valeur du produit saisi. Pour ces produits saisis aujourd’hui par exemple et dont la valeur est estimée à plus de 1,9 milliard de francs CFA, on doit multiplier cette somme par quatre en amendes pour les auteurs des faits », a-t-il ajouté.
« C’est sur une centaine de boutiques repérées au marché central de Bobo-Dioulasso, c’est seulement dans 49 boutiques sur 100 boutiques repérées que l’opération a pu être menée et a permis la saisie de ces produits prohibés » a ajouté Wibgha Narcisse
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