La République fédérale de Russie veut aider l’Afrique à exploiter elle-même son sous-sol, annonce le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov qui indique qu’un programme a été lancé à cet effet.
Le programme est intitulé «Le sous-sol de l’Afrique». Ce projet vise, selon les explications du chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, à former des ingénieurs qui permettront aux pays africains, d’après lui, d’assurer l’extraction de leurs ressources minérales et d’appliquer une réglementation efficace pour la gestion environnementale.
Le ministre Sergueï soutient que « la Russie est prête à partager des connaissances et expériences avec ses amis africains».
Selon l’agence de presse russe Sputnik, « les coopérations scientifiques seront réalisées notamment à travers l’Université des Mines de Saint-Pétersbourg».
L’accord a été signé par le recteur de l’École des mines de Saint-Pétersbourg, Vladimir Litvinenko, et le vice-chancelier de l’université de l’Amirauté du Nigéria, Paul Omojo Omaji, informe toujours Sputnik qui ajoute que « ce dernier a été élu président de la nouvelle collaboration».
L’agence russe poursuit qu’il est aussi prévu de mettre en œuvre des projets industriels communs comme par exemple la prospection et l’extraction de minéraux utiles; l’évaluation des réserves; l’analyse des gisements; la transmission d’expérience russe; l’expertise de projets pilotes; la création de filières industrielles comprenant une transformation profonde de matières premières.
« Ces mesures sont censées permettre aux pays d’Afrique de créer de la valeur ajoutée», conclut Sputnik.
Cette formation pourrait être une occasion pour un pays minier comme le Burkina Faso d’envoyer un certain nombre de personnes acquérir des connaissances et revenir apporter leur contribution dans le secteur minier.
Intégration BF