Le capitaine Ibrahim Traoré a pris langue ce jour 17 février 2024 avec des membres d’organisations de la société civile. C’était au cours d’un meeting de soutien à la transition tenu au palais des sports de Ouagadougou.
Au cours de la manifestation qui a enregistré une importante mobilisation de ceux que l’ont a surnommés les "Wayiyan", Ibrahim Traoré a évoqué divers sujets liés à la sécurité, à la décision des pays de l’AES de quitter la CEDEAO et à l’économie.
Pour ce qui est de la question sécuritaire, le chef de l’État a laissé entendre que du matériel militaire est en cours d’acquisition afin de "faire de notre armée une armée puissance".
Ibrahim Traoré a également, au cours des échanges, appelé à relativiser l’impact de la décision des pays de l’AES de quitter la CEDEAO. "Il y a moins de 5% d’échanges économiques entre les États de la CEDEAO. Parce que tout ce que nous faisons venir, nos importations pour la majorité, viennent de l’espace hors CEDEAO", a-t-il fait comprendre.
A l’endroit des pays qui ont suspendu l’exportation de produits alimentaires vers le Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré compte bien leur retourner la monnaie de leur pièce. "Certains pays ont interdit les exportations de produits alimentaires vers le Burkina. Nous ferons en sorte que à la fin de cette interdiction, nous puissions également interdire nous mêmes l’importation de ces produits dans notre pays. Nous pouvons tout produire au Burkina", a-t-il lancé.
Il faut noter qu’au cours de la rencontre, les participants ont invité le capitaine Ibrahim Traoré à réviser la charte de la transition en vue d’une prolongation, car ils jugent positives les actions posées par la transition en place.
Intégration BF
Source : AIB