Le président ivoirien Alassane Ouattara a accordé le jeudi 22 février la grâce présidentielle à 51 civils et militaires proches de l'ancien président Laurent Gbagbo et de l'ancien Premier ministre Guillaume Soro.
Les 51 prisonniers étaient condamnés pour des infractions commises pendant les crises post-électorales et pour atteinte à la sûreté de l'État.
Parmi les personnes graciées figure le général Dogbo Blé Brunot, condamné en avril 2017 à 18 ans de prison pour son implication dans l'affaire des "disparus du Novotel", le meurtre de quatre personnes dont deux Français en avril 2011.
Le chef de l'Etat a accordé la grâce présidentielle "conformément à son engagement d'œuvrer résolument à la consolidation de la paix" en Côte d'Ivoire. En effet, le 13 février dernier, au palais présidentiel, Alassane Ouattara avait annoncé de prochaines mesures destinées à renforcer la cohésion nationale.
La libération de ces prisonniers était réclamée depuis plusieurs années par Laurent Gbagbo, lui-même gracié en août 2022.
Dans un communiqué, le Parti des peuples africains de la Côte d'Ivoire (PPA-CI) "salue cette décision" tout en évoquant "un goût d'inachevé" pour "ceux qui demeurent encore emprisonnés".
Intégration BF