A Bobo Dioulasso ( Lafiabougou), le torchon brule entre L'ENASAP et ses riverains. Dans la soirée du mardi 20 Février 2024 à Lafiabougou, la population a protestée devant l'ENASAP pour dire non à un projet de l'ENASAP qui veut ériger un mur sur la voie publique pour relier ses deux blocs, et les riverains s'opposent.
"Nous voulons demander aux responsables de l'ENASAP d'ouvrir la voie à la population. C'est tout ce que nous demandons, j'ai plus de 70 ans et je connais bien cette histoire, entre l'ENASAP et les riverains . Surtout comment ils sont arrivés dans le secteur. C'est une histoire récente selon moi. La population mobilisée ce soir ,c'est pour dire non à votre projet de vouloir fermer la voie qui est très capitale pour nous ",a annoncée leur porte-parole Cissé/ Djibo Maimouna
Selon Sylvie Ouédraogo, l' ENASAP veut ériger un mur pour relier ses deux blocs. Alors que la voie qui sépare ces deux blocs est une voie de grande envergure, la seule voie qui relie les deux routes nationales Banfora et Orodara. Sur les plans d'occupation des sols de la ville de Bobo, la voie est désignée comme étant une voie de contournement. C'est une voie d'accès directe au CSPS.
" L'ENASAP a déployées des barrières , obligeant les usagers à faire le détour et emprunter des voies dangereuses. C'est ainsi que nous qui sommes les voisins directes de l'ENASAP, nous disons non à ce projet.
Nous avons tenter de trouver une solution pacifique à cette situation qui, selon lui n'a que trop duré entre les différents protagonistes";a soutenu Adama Ganamé.
Selon lui, les pompiers avaient levé les barrières suite à la manifestation des riverains exigeant l'ouverture des voies à la libre circulation des biens et des personnes. À leur grande surprise, cette affaire de fermer toute une voie pour leur avantage renait.
Les manifestants en grand nombre composés des femmes du secteur, brandissaient des balais pour dire non à ce projet de l'ENASAP,. Selon elles, qui divise et perturbe la bonne cohabitation.
" Les pompiers prétendent être là pour la population, alors qu'ils forcent les malades qui se rendent au CSPS la nuit, à passer par le marché qui est très obscur, avec les risques d'agression. Et pire, des éléments de l'ENASAP se permettraient de menacer les jeunes du secteur ", a annoncé un autre manifestant.
Les protestataires ont brandis un décret d'adoption des plans d'occupation des sols qui datent de 2013 qui empêche l'ENASAP de construire le mur sur la voie publique.
Intégration BF