Les autorités sénégalaises devraient organiser l'élection présidentielle ce mois-ci comme prévu au lieu de la retarder de dix mois.
Réaction mardi de la CEDEAO au lendemain du vote du parlement fixant la présidentielle au 15 décembre 2024.
Cette décision a suscité l'incertitude auprès des sénégalais mais elle ne devrait pas entraîner de troubles généralisés, selon Mucahid Durmaz, analyste principal chez Verisk Maplecroft, société mondiale de conseil en gestion des risques.
"Il y aura une période d'agitation civile, mais elle s'estompera et je pense qu'elle n'aura pas autant d'impact et ne sera pas aussi destructrice que lors des manifestations de 2021"
Les dirigeants de l'opposition et les candidats ont rejeté cette décision, la qualifiant de "coup d'État". L'élection présidentielle au Sénégal n'avait jamais été reportée.
"Le fait qu'une élection ait été reportée dans un pays comme le Sénégal qui était, vous savez, considéré comme un phare de la stabilité démocratique va certainement accélérer le déclin démocratique que nous avons vu, en particulier, en Afrique de l'Ouest."
Le scrutin a été entouré de mois de controverses et d'affrontements entre partisans de l'opposition et des forces de l'ordre.
Le mandat du président Macky Sall devait s'achever le 2 avril.
Intégration BF