Dans cette tribune Daouda Ouattara livre son opinion sur la vie des sociétés au Burkina Faso. Selon lui, des anciens travailleurs de l'ex RAN ( Régie Abidjan Niger) ont déposé des troncs d'arbres sur la voie ferrée pour exiger du gouvernement que le trafic ferroviaire reprenne sans conditions.
ILS SE TROMPENT ( disons-le, répétons-le ) VISIBLEMENT D'ADVERSAIRES.
Le Programme d'Ajustement Structurel (PAS) imposé au régime COMPAORÉ et à ses supers ministres aura eu pour conséquences:
✓ . la perte d'emplois à près de huit mille (8000) burkinabès ;
✓. la fermeture de plus de quarante sociétés d'État au nombre desquels on devrait rappeler la SOREMIB, la RAN et Faso fani.
C'était pour permettre à l'impérialisme ( particulièrement) français, d'ajuster sur un intervalle de 5 ans ses finances en souffrances du fait de dettes que ses colonnies peinaient à rembourser.
Les gouvernements marionnettes se sont exécutés ; le Burkina Faso s'en est même tiré comme meilleur exécutant. Bref !
À la Société de Recherche et d'Exploitation Minière du Burkina (SOREMIB), il a été exigé le licenciement de plus quatre cent travailleurs sur les huit-cent que comptait la boîte ; simultanément un rabattement de 20% et 25%, s'opérait sur les salaires des cadres et des ouvriers.
Au sein de l'ex Régie Abidjan Niger (RAN) sept cent soixante et un travailleurs ont été chassés.
Qu'ont fait ou dit depuis ces temps, ces actuels frondeurs de la 25 ème heure ?
Si leur lutte n'est pas l'œuvre de servants locaux qu'ils fassent l'effort de reconnaître que les hommes qui nous gouvernent ne sont ni de près, ni de loin responsables du sort de l'ex RAN.
Bien au contraire ; en reprenant le trafic ferroviaire, en entreprenant la réhabilitation des sociétés d'État , en activant les réhabilitations des victimes que pensent-ils qu'ils ( les gouvernants) recherchent, si ce n'est le bien être des masses populaires ?
Quand on sait :
✓. que les Directeurs à l'époque de la fermeture de la mines d'or de Poura sont aujourd'hui propriétaires de plusieurs titres miniers.
✓. que derrière le nom Vincent BOLLORÉ ( qui a acheté la RAN à l'époque) se cachent des "" gourous du patronat Burkinabé ( suivez mon regard).
Et depuis, l'homme a fait impunément de notre rail ce qui lui plaît jusqu'à l'avènement du MPSR 2.
C'est le lieu de vous inviter à la sénérité pour ne pas inutilement faire les frais d'un combat perdu d'avance.
Le MPSR 2 est dans la dynamique non seulement de réhabiliter le chemin de fer, mais de réhabilité les victimes de cette situation dont il a hérité.
Décider de la réhabilitation du commerce à l'intérieur du territoire ( KAYA - NIANGO'OKO ) relève de sa compétance ; pour ce qui est de NIANGOLKO - ABIDJAN on serait tenté de demander d'où leur sort subitement cette fibre patriotique vu que vous étiez reste muet à l'heure des licenciements.
Quand un homme refuse, il dit Non !
Daouda Ouattara