Les élections législatives au Togo, qui ont eu lieu lundi, testent le soutien à un projet de nouvelle constitution. Cette constitution proposerait de supprimer les élections présidentielles et de donner au Parlement le pouvoir de choisir le président. Cependant, l’opposition et les chefs religieux affirment que cette législation est une tentative du président Faure Gnassingbé, en poste depuis 2005, de prolonger son règne.
Il est important de noter que le Togo est dirigé par la même famille depuis 57 ans, d’abord par Eyadema Gnassingbe, puis par son fils, Faure Gnassingbé. Ce dernier a pris ses fonctions après des élections que l’opposition a qualifiées de simulacre.
La nouvelle constitution proposée suscite des inquiétudes quant au maintien de Faure Gnassingbé au pouvoir au-delà de son mandat en 2025. Les autorités ont réprimé les libertés civiques et médiatiques avant le scrutin de lundi, interdisant notamment les manifestations contre le projet de nouvelle constitution et l’arrestation de personnalités de l’opposition. De plus, la commission électorale a empêché l’Église catholique de déployer des observateurs électoraux.
Environ 4,2 millions de Togolais étaient inscrits sur les listes électorales pour élire des candidats pour 113 sièges parlementaires et, pour la première fois, 179 postes de sénateurs. Les résultats préliminaires sont attendus dans les six jours suivant le scrutin.
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