Le Pôle économique et financier (ECOFI) du Tribunal de Grande Instance de Bobo-Dioulasso s’apprête à juger plusieurs affaires de crimes économiques du 27 mai au 6 juin 2024. Parmi les dossiers marquants, on compte celui de l’ancien président de l’Université Nazi Boni, Macaire Ouédraogo, ainsi que celui de l’ancien directeur général de la SN-SOSUCO, Séraphin Dembélé. Ces procès suscitent l’intérêt de la communauté juridique et du grand public, car ils mettent en lumière des actes répréhensibles liés à la gestion des ressources et des finances publiques. Les audiences se tiendront dans le respect des règles de procédure et de justice, afin de garantir un jugement équitable pour toutes les parties impliquées.
Des détaillées sur les affaires de crimes économiques qui seront jugées au Pôle économique et financier du Tribunal de Grande Instance de Bobo-Dioulasso. C’est un moment crucial pour la lutte contre la corruption et la mauvaise gestion des fonds publics au Burkina Faso.
Il est encourageant de voir que des organismes tels que le Réseau national de lutte contre la corruption (REN-LAC) et le Comité régional anti-corruption des Hauts-Bassins (CRAC-HAUTS BASSINS) travaillent ensemble pour poursuivre les affaires de corruption et veiller à ce que les responsables soient tenus pour responsables de leurs actes.
Les accusations portées contre Macaire Ouédraogo, l’ancien président de l’Université Nazi Boni, sont graves et nécessitent une enquête approfondie. De même, le dossier de Séraphin Dembélé, ancien directeur général de la Nouvelle Société Sucrière de la Comoé (SN-SOSUCO), suscite l’intérêt, surtout étant donné qu’il n’a jamais pris fonction.
Parmi les autres dossiers inscrits à cette session spéciale figurent ceux de l’ex-maire de la commune de Koumbia, de l’ex-maire de l’arrondissement N°4 de Bobo-Dioulasso, ainsi que des anciens directeurs généraux et directeurs administratifs et financiers de l’École nationale des Eaux et Forêts (ENEF).
J’espère que ces audiences permettront de faire la lumière sur ces affaires et de renforcer la confiance du public dans le système judiciaire .
Intégration BF