Dans le cadre de l’amélioration de l’offre de santé publique, la direction régionale de la santé et de l’hygiène publique des Hauts-Bassins en collaboration avec l’USAID a ténue une rencontre de plaidoyer dans la matinée de ce vendredi 10 mai 2024 à Bobo-Dioulasso pour solliciter un bon déroulement de la campagne de traitement de masse à venir.
Cette campagne est Prévue se tenir du 14 au 19 mai 2024, qui va consister en une distribution de masse des médicaments (praziquantel) dans les districts ayant des prévalences élevées.
La schistosomiase est une maladie parasitaire provoquée par des vers du genre Schistosoma. Elle se transmet lorsque les larves du parasite, libérées par des gastéropodes d’eau douce, pénètrent dans la peau lors d’un contact avec de l’eau infestée. Les personnes atteintes de schistosomiase contaminent les sources d’eau douce avec leurs selles ou leurs urines contenant les œufs du parasite, qui éclosent ensuite. Les vers adultes vivent dans les vaisseaux sanguins, où les femelles pondent leurs œufs. Certains œufs sont évacués dans les selles ou l’urine, tandis que d’autres sont piégés dans les tissus, causant des réactions immunitaires et des lésions organiques progressives.
La lutte contre la schistosomiase vise à réduire le nombre de malades en effectuant un traitement périodique à grande échelle des populations avec le médicament praziquantel. Cette approche doit être complétée par des mesures plus globales, telles que l’accès à l’eau potable, l’assainissement approprié et la lutte contre les gastéropodes, pour réduire la transmission de la maladie. En 2021, on estimait que plus de 251 millions de personnes avaient besoin d’un traitement préventif contre la schistosomiase, mais seulement environ 75 millions avaient été traitées. La pandémie de COVID-19 a également eu un impact sur les efforts de lutte contre les maladies tropicales négligées, dont la schistosomiase.
La campagne de traitement de masse prévue dans les Hauts-Bassins du Burkina Faso est une initiative cruciale pour la santé publique. Elle consiste en une distribution de masse du praziquantel dans les districts où la prévalence de la schistosomiase est élevée. Cette stratégie est conforme aux recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et vise à éliminer la schistosomiase en tant que problème de santé publique. Il est essentiel que tous les acteurs s’investissent pleinement dans cette lutte contre les maladies tropicales négligées, notamment la schistosomiase et la bilharziose urinaire.
En somme, cette campagne de traitement de masse représente un pas important vers la réduction de la prévalence de la schistosomiase dans la région des Hauts-Bassins, contribuant ainsi à améliorer la santé et le bien-être des communautés vulnérables touchées par cette maladie insidieuse.
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