Les journalistes ont profité de la conférence de presse du Parquet militaire, tenue ce samedi 1er juin 2024, pour obtenir des informations supplémentaires concernant l’affaire du « lieutenant-colonel Zoungrana ». Bien que ce dernier n’ait pas été formellement inclus dans la liste des intervenants lors de cette conférence, l’opinion publique s’interroge sur cette affaire, qui a connu un développement similaire à celui du dossier Guy Hervé Kam (libéré puis repris peu après).
Selon le tribunal militaire, le lieutenant-colonel Zoungrana est impliqué dans deux affaires. Tout d’abord, il est accusé de complot contre la sûreté de l’État, et le dossier correspondant est déjà clos. Cependant, en raison de l’appel interjeté par le lieutenant-colonel Zoungrana contre l’ordonnance de clôture, ce dossier n’a pas encore été programmé pour audience. Ensuite, il existe un second dossier, dont les enquêtes sont déjà bien avancées. Le parquet espère que le juge d’instruction saisira bientôt ses réquisitions afin de clore ce dossier.
Par ailleurs, le lieutenant-colonel Zoungrana a récemment interjeté appel contre une ordonnance du juge d’instruction qui refusait de lever son contrôle judiciaire, le maintenant ainsi en résidence surveillée. Lors de l’audience, la chambre a finalement levé la mesure de résidence surveillée, mais a imposé d’autres restrictions de contrôle judiciaire. Le lieutenant-colonel devra se présenter au tribunal les lundis, mercredis et vendredis pour prouver sa présence. Ses pièces d’identité ont été confisquées et sont conservées au greffe du tribunal pour garantir sa représentation.
Intégration BF