Le 11 juin dernier, une attaque jihadiste meurtrière a visé un détachement militaire dans la localité de Mansila, située dans le nord-est du Burkina Faso, à proximité de la frontière nigérienne. Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda, a revendiqué cet assaut. Selon leurs affirmations, plus de 100 soldats ont été tués lors de cette attaque, tandis que des témoins rapportent également de nombreuses victimes civiles.
Les vidéos publiées par le groupe terroriste montrent des assaillants lourdement armés, utilisant des mitrailleuses lourdes pour prendre d’assaut la caserne des forces de défense et de sécurité. En plus des pertes militaires, le GSIM a capturé sept soldats et saisi un important butin de guerre, dont des véhicules, des kalachnikovs et des munitions. Cette attaque semble être une réponse aux exactions commises par l’armée burkinabè et leurs supplétifs, les Volontaires de la Patrie (VDP), qui ont été documentées par des ONG internationales et filmées par les jihadistes eux-mêmes. Une situation tragique qui souligne la complexité et la violence persistante dans la région. . suite de l'article sur Autre presse
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