![Me Guy Hervé Kam](https://image.over-blog.com/4TeFMhX3afhHIYv0Fpoh8uGA_6E=/filters:no_upscale()/image%2F6928548%2F20240602%2Fob_a36182_erve-kam-avocat.jpg)
Lors de la conférence de presse tenue le 1er mai 2024 à Ouagadougou, le tribunal militaire a évoqué les conditions de « libération » et de « récupération » de Me Guy Hervé Kam, suscitant des réactions au sein de l’opinion publique.
La procédure concernant Me Kam a débuté devant le Parquet du tribunal de grande instance Ouaga I. La direction de la sûreté de l’État avait dénoncé les faits reprochés à Me Kam à ce Parquet, en plus d’autres personnes civiles. Cependant, au cours de l’enquête, l’unité en charge s’est rendue compte que l’affaire était liée à un autre dossier en cours, celui de Dah Sami et autres. C’est ainsi que Me Kam et d’autres civils ont été traduits devant les juridictions militaires.
Quant aux circonstances de son arrestation, nous savons que l’avocat (Me Kam) avait également intenté un référé liberté devant les juridictions administratives. La justice a été saisie à partir du 23 février suite à la dénonciation de la DSE. Avant même l’ouverture de l’enquête, une procédure était déjà en cours devant les juridictions administratives.
Me Guy Hervé Kam, avocat très actif dans les mouvements citoyens, a été le porte-parole du mouvement le Balai citoyen, qui a joué un rôle clé dans le renvoi de Blaise Compaoré de la tête du Burkina Faso. Son arrestation a suscité des réactions au sein de la société civile et des mouvements citoyens. Actuellement, il est détenu à la Maison d’arrêt de correction des armées (MACA) pour des accusations de complot contre la sûreté de l’État et d’association de malfaiteurs. Malgré les conditions difficiles, Me Kam reste ferme et déterminé, exprimant sa volonté de ne pas compromettre les principes pour retrouver sa liberté.
Enfin, concernant son état de santé, Me Prosper Farama, l’un de ses avocats, a déclaré qu’il allait relativement bien après avoir été enlevé et séquestré pendant quatre mois. Me Kam, en tant que coordinateur national du mouvement « Servir et non se servir » (SENS), continue de susciter l’intérêt et l’attention dans le contexte politique et social du Burkina Faso.
Intégration BF