Initialement prévue au printemps 2025, l’élection présidentielle en Iran a dû être organisée plus tôt que prévu suite au décès tragique du président Ebrahim Raissi, le 19 mai dernier.
Malgré le délai assez court, plus de 80 personnalités ont déposé leurs candidatures auprès du Conseil des gardiens de la Constitution, l’organisme en charge de la gestion du processus électoral. Seuls six candidatures ont finalement été validées. Parmi elles, celles du président du Parlement, Mohammad Ghalibaf et du maire de Téhéran, Alireza Zakani. La candidature de l’ancien président Mahmoud Ahmadinejad a quant à elle été rejetée.
Un premier débat animé
Le premier débat télévisé entre les six candidats a eu lieu le lundi 17 juin. Il s’agit de l’une des cinq rencontres prévues entre les candidats d'ici l'élection du 28 juin prochain.
Pour cette grande première, les échanges ont porté sur les propositions des candidats et leurs projets pour l'économie iranienne, qui est en plein essor, mais qui souffre des sanctions imposées par les États-Unis et d'autres pays occidentaux.
Ils ont tous déclaré vouloir obtenir la levée des sanctions et mettre en place des réformes, sans donner plus de détail. Les candidats ont également discuté de l'inflation, du déficit budgétaire, du problème du logement et de la lutte contre la corruption.
L'élection du 28 juin intervient à un moment où les tensions entre l'Iran et l'Occident s'intensifient en raison de l’évolution rapide du programme nucléaire de Téhéran, de son soutien à la Russie dans la guerre contre l'Ukraine et de ses mesures de répression contre les dissidents.
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Source: africanews