En France, les habitants de Paris ont exprimé leur soulagement lundi alors que les électeurs ont divisé leur législature entre la gauche, le centre et l’extrême droite.
Un apaisement mêlé d’une pointe d’inquiétude, aucune faction politique ne s’approchant de la majorité nécessaire à la formation d'un gouvernement.
D'après les résultats du second tour enregistrés tôt lundi, la coalition de gauche le Nouveau Front Populaire s'est imposée et a obtenu le plus grand nombre de sièges au Parlement.
"Honnêtement, c'est un soulagement. C'est un soulagement parce que je revois la France que je connais. Je suis arrivé ici comme étudiant il y a quelques décennies et c'est vrai que je suis tombé amoureux de ce pays. J'ai construit une famille avec une Française et c'est vrai qu'il y a quelques semaines, il y a eu un moment de doute. Je me suis posé des questions mais maintenant je me sens beaucoup mieux. Cela ne veut pas dire que c'est fini. Il faut rester mobilisé.", a déclaré Rachid Sabry, 60 ans, enseignant.
Le président Emmanuel Macron avait parié que sa décision de convoquer des élections anticipées donnerait à la France un "moment de clarification". Mais le résultat a montré le contraire, moins de trois semaines avant le début des Jeux olympiques de Paris.
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