Le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, le ministre de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales, Jacques Sosthène Dingara, a présenté ce jeudi 8 août 2024, un bilan largement positif de son action au cours du premier semestre de l’année. Il a notamment annoncé la réouverture d’environ 1 300 écoles sur la période allant d’octobre 2023 à juin 2024, atteignant ainsi un taux d’exécution de 65% .
Malgré un contexte national marqué par d’importants défis sécuritaires, le ministère de l’Éducation a su maintenir son cap. « Rien que hier, nous avons reçu de la région de la Boucle du Mouhoun, une demande de réouverture pour près de 300 écoles à l’occasion de la rentrée scolaire prochaine. Nous avons la ferme conviction que dans cette dynamique, de nombreuses autres écoles situées dans des zones à fort défis sécuritaires pourront également rouvrir », a déclaré le ministre Dingara.
Lors de cette évaluation, le ministre a également évoqué la réflexion en cours concernant la transformation du Lycée Philippe Zinda Kaboré. La vision du gouvernement se tourne désormais vers l’érection de complexes scolaires modernes, englobant tous les niveaux d’enseignement, du préscolaire au secondaire. Un exemple concret de cette initiative est la future inauguration de l’école de Bonheur Ville, qui constituera un modèle de ces nouveaux complexes scolaires.
Le ministre a par ailleurs souligné les priorités fixées pour l’année 2024, parmi lesquelles l’accompagnement des élèves et apprenants dans les zones à risques, la réforme du système éducatif par l’intégration de l’initiation aux métiers et aux valeurs civiques, ainsi que la construction d’infrastructures scolaires pour renforcer l’accès à une éducation de qualité.
L’un des plus grands défis relevés par le ministère au cours de ce semestre a été l’organisation des examens et concours nationaux, une tâche réalisée avec succès malgré un contexte sécuritaire extrêmement délicat. Cette réussite est considérée comme un pari gagné pour le ministère de l’Éducation, et une preuve de résilience face aux difficultés.
« J’invite tous les acteurs du secteur à redoubler d’efforts pour le second semestre afin que l’éducation puisse jouer pleinement son rôle fondamental dans la refondation de notre État. Il s’agit de fournir à notre jeunesse une éducation de qualité, imprégnée de patriotisme et de civisme, qui demeure la pierre angulaire de la refondation de notre nation », a exhorté le ministre.
Il est important de noter qu’à la suite du récent remaniement ministériel, le ministère de l’Éducation nationale a été scindé en deux entités distinctes. Jacques Sosthène Dingara conserve désormais le portefeuille de l’Enseignement de base, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales, tandis que l’Enseignement secondaire ainsi que la Formation professionnelle et technique ont été confiés à Aboubakar Savadogo.
Intégration BF