Le samedi 10 août 2024, le ministre d’État, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié, a officiellement lancé l’administration des épreuves écrites des concours directs au Lycée Ouézzin Coulibaly de Bobo-Dioulasso. Cette cérémonie marquante s’est déroulée en présence du ministre de la Jeunesse, Roland A. Somda, ainsi que des autorités locales, avec à leur tête Abraham Somdo, secrétaire général de la région des Hauts-Bassins.
Cette année, le nombre de postes à pourvoir s’élève à 5 111, un chiffre significatif face à l’immense affluence de 2 005 158 candidatures enregistrées via la plateforme e-concours. Les épreuves, qui se dérouleront dans les 13 chefs-lieux de région du pays, s'étendront sur une période allant du 10 au 22 août 2024, couvrant un total de 89 concours directs.
Lors de son allocution, Bassolma Bazié a réaffirmé l’engagement du gouvernement à garantir une égalité de chances pour tous les candidats, en soulignant l’importance cruciale de la qualité des ressources humaines pour le développement du pays. « Les meilleurs seront admis, car l’État a besoin de ressources humaines de qualité pour le servir », a-t-il déclaré, insistant sur l'exigence de rigueur et de transparence tout au long du processus.
Une des innovations majeures de cette édition, qui marque également une première, est l'introduction du recrutement par concours des chauffeurs et des agents de liaison pour l’administration publique burkinabè. Cette initiative s’inscrit dans une volonté de professionnalisation accrue et de diversification des profils au sein de la fonction publique.
Le ministre d’État a également salué les efforts des acteurs mobilisés à travers tout le territoire national pour assurer le bon déroulement de cette session. Il les a exhortés à faire preuve de vigilance et de respect strict des textes réglementaires, afin de garantir un processus irréprochable. « Chaque acteur doit jouer correctement son rôle pour ne pas être en porte-à-faux avec les textes », a-t-il averti.
Souhaitant bonne chance à l’ensemble des candidats, Bassolma Bazié les a encouragés à aborder les épreuves avec sérénité et à s'abstenir de toute pratique frauduleuse, rappelant l’importance de l’éthique dans la réussite des concours.
Sur le plan financier, le budget alloué à l’organisation des concours a été optimisé, passant de 4 764 869 000 francs CFA en 2023 à 4 108 000 000 francs CFA cette année, soit une réduction de 13,78 %. Les recettes générées par les inscriptions sur la plateforme concours se chiffrent à 1 604 126 400 francs CFA, témoignant de l'efficacité de la numérisation du processus.
Ce lancement marque une étape clé dans le recrutement des futurs agents de l’État, avec un accent particulier mis sur l’équité, la transparence et la qualité, valeurs au cœur de la vision du ministre Bassolma Bazié pour une administration publique burkinabè performante et exemplaire.