Formant un binôme, ces individus âgés de la vingtaine s’adonnaient à des actes d’agressions et de vols à main armée dans plusieurs quartiers de Ouagadougou et à Ziniaré.
Relativement à leur mode opératoire, ces présumés malfrats sillonnaient les artères des villes suscitées et identifiaient au préalable les boutiques et kiosques de transfert d’argent Orange Money. Dès que leur choix était porté sur une cible, l’un d’eux se présentait au gérant comme étant un client qui désire effectuer le retrait d’une somme d’argent d’au moins 500.000 FCFA. Une fois la disponibilité du montant confirmée, il ressort sans effectuer l’opération avec de faux prétextes.
Le binôme reste dans les parages jusqu’à ce que la victime ferme son lieu de travail pour regagner son domicile. C’est alors qu’ils la filent et, au moment propice, à l’aide de leur arme, ils la tiennent en respect et la dépouillent de ses biens et de la recette du jour avant de disparaitre dans la nature. L’argent obtenu était reparti entre eux et les sacs, les téléphones et autres documents emportés étaient abandonnés dans d’autres endroits pour ne pas laisser de traces.
Il arrivait également que, outre les agressions, le binôme procède à des vols à l’arrachée dans la ville de Ouagadougou et principalement au niveau des échangeurs du Nord et de l’Ouest avec pour cibles privilégiées la gente féminine.
Il est à noter qu’en un semestre (Janvier à Juin 2024), le binôme a à son actif plus d’une dizaine de forfaits commis et plusieurs millions de francs CFA emportés.
Grâce à la collaboration des populations, les enquêteurs ont, au moment de l’interpellation de ces individus, saisi plusieurs objets parmi lesquels un pistolet automatique, des chargeurs et des munitions, des motos, des téléphones portables et des effets d’habillements.
La police nationale remercie une fois de plus les citoyens grâce à qui ce résultat a été atteint. Elle les invite par ailleurs à redoubler de vigilance autour d’eux tout en continuant de dénoncer tous les cas suspects qu’ils viendraient à constater aux numéros verts mis à leur disposition que sont les 17, 16 et 1010.
Source : page Facebook de la police nationale