Atelier de scénarios : Une initiative pour renforcer le cinéma burkinabé

Publié le 15 Octobre 2024, 08:20am

Catégories : #CULTURE

Le samedi 12 octobre 2024, l’association « La Guilde des scénaristes et réalisateurs du Burkina Faso », en collaboration avec « Sentinelle production », a organisé un atelier de développement de scénarios à Ouagadougou. Cet événement a permis d'examiner quatre scénarios parmi six soumis, tous évalués par des professionnels du cinéma.

Les organisateurs sont convaincus que la qualité d'un film repose avant tout sur la solidité de son scénario. Les scénarios retenus pour cet atelier incluent « Fumi Layo » (Donne-moi la joie) de Yacoubou Fagbohoun, « L’ombre du destin » de Kader Danema, « Le dernier souffle de Sounga » de Boris K. Kabré et « Le monstre d’une nuit » de Mariama Komi. Les participants bénéficieront de retours constructifs visant à améliorer la qualité de leurs œuvres et à renforcer leur compétitivité sur le marché du financement.

Roukiatou Barro, membre de l’association, a souligné que l’objectif principal de cet atelier est d’aider les porteurs de projets à perfectionner leurs scénarios. Elle a affirmé que « la base d’un bon film réside dans le scénario » et a souligné l’importance d’obtenir des avis extérieurs pour renforcer la confiance des scénaristes. Pour elle, il est essentiel que le Burkina Faso produise des films compétitifs, car le pays est reconnu comme la capitale du cinéma.

Mme Barro a précisé que l'association ne finance pas les projets, sa mission étant de soutenir l’écriture. Elle encourage les scénaristes à postuler pour des financements après avoir enrichi leurs travaux. Elle a également noté que peu d’initiatives de ce type existent au Burkina Faso, tout en affirmant que « la Guilde des scénaristes et réalisateurs » se distingue par son réseau de professionnels capables d’apporter un regard critique sur les œuvres.

Les résultats escomptés à l'issue de cet atelier sont que les porteurs de projets repartent avec des suggestions concrètes pour améliorer leurs scénarios. « Ils doivent nous revenir avec des versions plus abouties », a-t-elle conclu, réaffirmant l'importance de ce travail collaboratif pour l'avenir du cinéma burkinabé.

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