Burkina Faso : « Près de 70 % du territoire est désormais sous le contrôle de l’État » selon Jean-Marie Traoré à l'ONU

Publié le 1 Octobre 2024, 08:35am

Lors de la 79e session de l'Assemblée générale des Nations unies, tenue ce lundi 30 septembre 2024, le Ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, Jean-Marie Karamoko Traoré, a présenté un bilan positif de la gouvernance sécuritaire sous la conduite du Capitaine Ibrahim Traoré. Il a également dénoncé une campagne de dénigrement orchestrée par des « officines » visant à discréditer le pays et son armée.

Devant les membres de l'ONU, M. Traoré a mis en lumière les acquis significatifs obtenus durant la gouvernance actuelle. Selon lui, la mobilisation des Burkinabè en soutien aux autorités a permis la reconquête d'une large portion du territoire national. Il a affirmé que « grâce au patriotisme, à l’ingéniosité, à la bravoure et à l’esprit de sacrifice de ses citoyens, le Burkina Faso enregistre des succès jadis inespérés dans sa lutte contre les terroristes, qui sont souvent instrumentalisés et financés par des puissances néocolonialistes ».

Le ministre a précisé que les réformes stratégiques mises en œuvre, notamment l'augmentation des capacités opérationnelles des forces armées et la réorganisation des unités sur le terrain, ont conduit à une « reprise totale en main » des zones autrefois infestées par des groupes criminels. Il a ainsi annoncé que « près de 70 % du territoire est désormais sous le contrôle de l’État, contre 40 % en 2022 ». Cette avancée a permis la réinstallation des populations déplacées et la réouverture des écoles. En moins de deux ans, plus de 700 000 personnes ont pu retourner dans leurs villages, et près de 1 500 établissements scolaires ont rouvert leurs portes, offrant ainsi à des milliers d'élèves la possibilité de reprendre leur cursus.

Jean-Marie Traoré a également souligné que ces résultats étaient le fruit de l'action conjointe des Forces de défense et de sécurité et des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), soutenus par la population et la diaspora burkinabè. Il a indiqué que la mobilisation des Burkinabè avait permis de collecter plus de 165 millions de dollars pour l'année 2023, dépassant largement les prévisions initiales.

Dans son allocution, le chef de la diplomatie burkinabè a dénoncé la campagne de dénigrement lancée par des « officines à la réputation douteuse » contre le Burkina Faso et son armée. Il a déclaré : « Alors que nous engrangeons des succès dans notre lutte contre les forces obscurantistes, ces groupes se sont engagés dans une vaste campagne de stigmatisation, accusant nos forces de violer les droits humains sans fournir la moindre preuve. Ces manœuvres visent à démoraliser les patriotes burkinabè et à saper leur combat légitime. »

Enfin, M. Traoré a exprimé la gratitude du Burkina Faso envers ses partenaires sincères qui soutiennent sa cause, tout en appelant les États membres de l'ONU à ne pas accorder crédit aux agitations médiatiques, qui, selon lui, témoignent de la détresse des terroristes en déroute et de leurs soutiens.

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