À l'approche de la 7e édition des Rencontres Musicales Africaines (REMA), prévue pour s'ouvrir le 17 octobre 2024, le promoteur de l'événement, Alif Naaba, a partagé son évaluation des six dernières éditions.
D'après Alif Naaba, les REMA ont connu un essor considérable au fil des années. Il évoque un bilan « très positif », soulignant que cet événement s'est imposé comme une manifestation incontournable sur le continent africain. « Nous sommes très satisfaits de l'évolution de l'événement. Nous avançons vers une structuration solide. Les REMA ont le potentiel d'aller encore plus loin. La passion et la vision sont au rendez-vous », a-t-il déclaré avec enthousiasme.
Les REMA, selon Naaba, jouent un rôle clé dans la création de réseaux solides entre les professionnels de la musique. « Nous souhaitons continuer à tisser ces liens et à attirer un nombre croissant de professionnels, notamment du marché anglophone, qui disposent d'une certaine avance. Notre objectif est de faire des REMA le premier événement musical de ce type en Afrique », a-t-il ajouté.
Cette année, les REMA introduiront des innovations significatives. Parmi celles-ci, le concept de « REMA Play » qui se déroulera au Monument des Héros Nationaux à Ouagadougou. « C'est notre plus grande innovation. Il faudra être présent le 17 octobre au soir pour assister au concert d'artistes provenant de neuf pays. Ce sera également un espace d'exposition où l'on pourra écouter de la musique, déguster des mets, boire un verre et participer à des rencontres professionnelles », a expliqué Alif Naaba.
Il a également annoncé le lancement des « REMA Next » à Bobo-Dioulasso, qui visent à élargir l'impact de l'événement au-delà de la capitale.
En conclusion, Alif Naaba a lancé un appel aux acteurs culturels et au public burkinabè, les encourageant à se mobiliser massivement pour faire des REMA un événement exceptionnel à Ouagadougou.
Intégration BF