Le vendredi 5 octobre 2024, une formation destinée aux journalistes et influenceurs s’est tenue à Kaya, abordant la problématique de la désinformation, des fausses nouvelles et du traitement de l’information en période de crise, dans le cadre de la promotion de la paix. Cet événement, organisé par l’association Action Communautaire de Développement du Centre-Nord, a bénéficié de l’appui de Particip et de son Unité d’Appui Technique (UAT), dans le cadre du Projet de Promotion des Droits Humains, de la Paix et de la Cohésion Sociale (DHPCS). La formation a été animée par le Conseil Supérieur de la Communication (CSC).
Les objectifs de cette initiative étaient doubles : sensibiliser les acteurs médiatiques à leur responsabilité sociale dans un contexte de crise sécuritaire et de tensions sociales, tout en éduquant les utilisateurs des médias sociaux sur les bonnes pratiques citoyennes en matière de communication dans l’espace public, notamment sur les réseaux sociaux.
Samuel Bamogo, président de l’ACD/CN, a souligné : « Conscients que la mauvaise utilisation des nouveaux médias peut avoir des répercussions néfastes sur la paix, le vivre-ensemble et la cohésion sociale, notamment dans notre contexte, ACD/CN, avec le soutien de Particip, souhaite apporter sa contribution à la lutte contre la désinformation et les fausses nouvelles, d’où l’initiative de cette session. »
Cette démarche s’inscrit parfaitement dans les objectifs du CSC, l’institution chargée de la régulation des médias au Burkina Faso, qui a accompagné cette activité en mettant à disposition un spécialiste formateur. Abdoulaye Dao, directeur de l’instruction des plaintes et des études au CSC, a déclaré : « Nous avons été mandatés par monsieur le président du CSC pour accompagner ACD/CN, dont la vision s’aligne avec celle de notre institution. Nous avons ainsi élaboré des modules portant sur les fondamentaux du traitement professionnel de l’information, le bon usage des réseaux sociaux face à la désinformation, en particulier dans un contexte de crise sécuritaire, ainsi que sur les quatre instruments du CSC en vue de promouvoir la cohésion sociale au Burkina Faso. »
Pour les participants, cette initiative représente une occasion de rehausser leur crédibilité au sein du milieu médiatique, tout en garantissant une communication responsable et citoyenne dans l’espace public et sur les réseaux sociaux. Jean Baptiste Damiba, de l’Agence d’Information du Burkina à Boulsa, a exprimé : « Cette formation nous permet d’assurer un traitement de l’information conforme aux exigences de notre métier. »
Initialement prévue pour 20 professionnels des médias de la région, la formation a finalement été étendue à 25 utilisateurs des réseaux sociaux, dans un souci d’inclusivité et de permettre à chaque acteur de jouer pleinement son rôle dans le traitement et la diffusion de l’information.
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