La ville de Sya accueille ce lundi 7 octobre, la cinquième édition du Symposium International sur la Science et la Technologie (SIT), coorganisé par le Centre National de Recherche Scientifique et Technologique (CNRST) et l'Université Nazi Boni (UNB).
La cérémonie d'ouverture, présidée par le professeur Ardjima Thiombiano, ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, s'articule autour du thème "Contribution de la recherche scientifique à la résilience des populations dans un contexte de crises multidimensionnelles".
Durant cinq jours, ce symposium a pour objectif de créer un cadre d'échange et de collaboration intellectuelle, visant à proposer des solutions concrètes aux défis auxquels sont confrontés nos pays.
Pour Emmanuel Nanema, délégué général du Centre National de Recherche Scientifique et Technologique (CNRST), la cinquième édition de ce symposium, coorganisée avec l'Université Nazi Boni, s'inscrit sous le thème "Contribution de la recherche scientifique à la résilience des populations dans un contexte de crises multidimensionnelles". Cette initiative s'inscrit dans la dynamique engagée par le monde de la recherche pour contribuer à la résolution des défis actuels auxquels notre pays est confronté.
Durant ces cinq jours, le symposium se structurera autour de six communications introductives, de cinq sessions de tables rondes, ainsi que de la présentation continue de quatre-vingt-un postes et de huit colloques thématiques, au cours desquels seront livrées 273 communications orales, le tout se déroulant en mode hybride.
Cette édition a enregistré 415 soumissions en provenance de 11 pays, incluant le Bénin, le Brésil, le Cameroun, le Congo, la Côte d'Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Togo et le Burkina Faso.
Le ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, leprofesseur Ardjima Thiombiano, a souligné que le gouvernement accorde une importance particulière à la recherche scientifique. Il a évoqué la création d'un cadre sectoriel spécifique dédié à la recherche et à l'innovation, regroupant cinq départements ministériels. Cette initiative témoigne d'une volonté politique affirmée qui met en lumière non seulement le caractère transversal de la recherche et de l'innovation, mais également leur soutien au développement. « Je vous encourage à œuvrer dans le sens d'une recherche dynamique au service du développement de nos pays », a-t-il ajouté.
Pour Kontogome Roland, président de la délégation spéciale de Bobo-Dioulasso, le choix de cette ville pour accueillir le symposium est une reconnaissance de son rôle en tant que creuset de formation de cadres compétents au service de la nation burkinabè et au-delà.
Hassane Nacro, président de l'Université Nazi Boni a, quant à lui, souligné que ce symposium constitue une plateforme privilégiée pour les chercheurs, enseignants-chercheurs, étudiants et lycéens de Bobo-Dioulasso, permettant d'enrichir les débats sur les technologies émergentes. « Ensemble, nous avons le devoir de relever les grands défis de notre époque et de contribuer à un avenir meilleur par le biais de la science et de l'innovation », a-t-il affirmé.