Collège Privé Évangélique Hamdalaye de Bobo-Dioulasso: Un appel pour la régulation de l'occupation anarchique

Le mur de clôture du Collège Privé Évangélique de Hamdalaye

Occupation anarchique du mur de clôture latéral droit du Collège Privé Évangélique de Hamdalaye de Bobo-Dioulasso, Daouda Ouattara du "mouvement Y'en a marre" appel à un retour à la normalité sans conditions du bien-être des élèves.

Selon lui, à quelques jours de la rentrée scolaire, l’attention des autorités locales et des responsables du Collège Privé Évangélique de Hamdalaye à Bobo-Dioulasso était focalisée sur la question cruciale de la sécurité et du bien-être des élèves. Cette année, l’établissement n’a pas échappé aux préoccupations récurrentes liées à l’occupation anarchique de l’espace autour du collège, plus précisément du mur de clôture latéral droit, en bordure de la route.

L'année scolaire précédente avait été marquée par des désagréments importants pour les apprenants, notamment ceux des salles de classe exposées à la vue et au bruit des véhicules de transport en commun, communément appelés « DINAN ». Ces derniers circulaient à proximité immédiate des fenêtres des salles de classe, perturbant ainsi non seulement la concentration des élèves, mais mettant aussi en danger leur sécurité en raison de la proximité constante de ces véhicules, qui semblaient presque à portée de main.

Daouda Ouattara du "mouvement Y'en a marre"

Face à cette situation inacceptable, une interpellation a été faite par des parties prenantes de la communauté éducative, appelant à une action concertée entre les responsables du collège et les autorités compétentes. L'objectif : mettre fin à l'occupation anarchique de cet espace public, et garantir aux élèves un environnement propice à l’apprentissage.

Les premières réponses à cette interpellation ont été rapides, et plusieurs actions concrètes ont été entreprises pour améliorer la situation. Quelques jours après la prise de conscience et l’appel à l’action, le constat fait sur le terrain était réjouissant : le mur de clôture du collège était enfin dégagé de l’occupation abusive des véhicules et autres structures qui entravaient l’accès à cet espace. L'espace autour de l'établissement a été sécurisé, offrant ainsi aux élèves une meilleure qualité de vie scolaire.

Les images visibles de cet aménagement montrent clairement les améliorations apportées. Toutefois, un léger regret subsiste : celui de ne pas avoir exprimé plus tôt de gratitude envers les acteurs qui ont œuvré à cette solution. Néanmoins, comme on dit, « mieux vaut tard que jamais ». Il est donc important de saluer publiquement la réactivité et l’engagement des autorités locales, ainsi que des responsables du collège, qui ont su répondre aux préoccupations de la communauté éducative avec efficacité.

Deux mois après la rentrée scolaire, cependant, il est nécessaire de rétablir la vérité sur la situation actuelle. Alors que la première réaction des parties prenantes était empreinte d’optimisme, force est de constater que, malgré les efforts initiaux pour interrompre l'occupation anarchique de cet espace, des signes inquiétants d’une reprise de certaines mauvaises habitudes commencent à se manifester. Des bruits de moteur, des nuisances visuelles, et une circulation accrue de véhicules à proximité immédiate des salles de classe laissent entrevoir un retour partiel à la situation antérieure.

Il semble donc crucial de rappeler aux autorités locales et aux responsables du collège qu'il est impératif de maintenir une vigilance constante pour éviter toute régression. L’occupation anarchique de l’espace public ne doit pas être tolérée sous quelque forme que ce soit, et la sécurité des élèves, qui doit être la priorité absolue, ne peut souffrir de compromis.

Ainsi, même si des progrès notables ont été réalisés, l'effort doit être poursuivi pour garantir une gestion durable de l'espace public autour de l’établissement, dans le respect des normes de sécurité et des exigences pédagogiques. C’est une question qui concerne non seulement l’avenir immédiat du collège, mais aussi l’image de la ville de Bobo-Dioulasso en matière de gestion urbaine et de respect des règles de vie en communauté.

En conclusion, le chemin vers une véritable occupation rationnelle et sécurisée de l’espace public autour du Collège Privé Évangélique de Hamdalaye est encore semé d’embûches. Cependant, le travail déjà accompli est un pas important dans la bonne direction. Un suivi rigoureux et une mobilisation continue de toutes les parties prenantes seront nécessaires pour garantir que les nuisances du passé ne viennent plus perturber l’épanouissement des élèves. Il est temps de faire de cet espace un modèle de coexistence harmonieuse entre les besoins éducatifs et les impératifs d’une ville en pleine expansion.

Daouda Ouattara du mouvement y'en a marre