![](https://image.over-blog.com/Y12hh1qDrFXvvUIsXHAhGj2EU2Q=/filters:no_upscale()/image%2F6928548%2F20250108%2Fob_5ccca1_mali-alger.jpg)
Les tensions entre le Mali et l'Algérie se sont récemment intensifiées à la suite des allégations d'ingérence formulées par le gouvernement malien contre Alger, la semaine dernière. Dans un communiqué, Bamako a accusé l'Algérie de complicité avec les groupes terroristes opérant dans la région du Sahel, des accusations formulées alors même que l'Algérie assumait la présidence tournante du Conseil de sécurité des Nations Unies, mettant en avant la lutte contre le terrorisme en Afrique comme priorité.
Le Mali a particulièrement réagi au refus du ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, de qualifier de "terroristes" les mouvements séparatistes touaregs du nord du Mali, signataires de l'accord de paix d'Alger de 2015. Cet accord, censé résoudre le conflit politique dans le nord du Mali, opposait le gouvernement malien à la Coordination des mouvements de l'Azawad, un groupe séparatiste touareg.
Au centre de ces tensions se trouve l'accord de paix, désormais considéré comme caduc par les autorités militaires maliennes, qui s’en sont retirées il y a un an. Elles dénoncent notamment la nouvelle posture de certains groupes signataires, dont plusieurs font désormais l’objet de poursuites judiciaires.
Le gouvernement algérien n’a pas encore réagi officiellement, bien que plusieurs parlementaires aient fermement dénoncé ces accusations, les qualifiant de violations des normes diplomatiques. Certains ont même évoqué la possibilité de mesures de rétorsion contre le gouvernement militaire malien.
Intégration BF