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Atelier de renforcement des capacités : un pas vers un diagnostic précoce du cancer chez les enfants dans les Hauts-Bassins

Publié le 5 Février 2025, 09:02am

Ce mardi 4 février 2025, la Maison de la culture de Bobo-Dioulasso a été le théâtre du lancement d'un atelier de renforcement des capacités à destination des professionnels de la santé des Hauts-Bassins, axé sur le diagnostic précoce du cancer chez les enfants. L'événement, présidé par Gustave Dabiré, directeur général de l’hôpital Sourou Sanou (CHUSS), a également enregistré la participation de Fatou Lama Dieye, représentante du Groupe franco-africain d’oncologie pédiatrique (GFAOP).

Cet atelier, initié par le GFAOP, a pour objectif principal de doter les professionnels de santé des outils nécessaires pour identifier rapidement les signes de cancer chez les enfants. L’accent est mis sur la nécessité d’une prise en charge précoce avant de référer les patients vers l’unité d’oncologie du CHUSS de Bobo-Dioulasso pour un suivi spécialisé.

Le Pr Aimée Kissou, cheffe du département pédiatrique du CHUSS, a souligné que le cancer chez l’enfant, bien que redouté, est une pathologie qui peut être guérie si elle est détectée tôt. Elle a précisé que le pronostic de guérison s’aggrave lorsque le diagnostic est tardif. « Le diagnostic précoce est crucial. S’il est effectué trop tard, les chances de guérison diminuent considérablement », a-t-elle averti. Selon elle, l’identification précoce des cas commence au niveau des communautés et des centres de santé périphériques avant de parvenir à l’unité d’oncologie du CHUSS.

Gustave Dabiré, directeur général du CHUSS, a insisté sur l'importance de cet atelier dans le cadre des activités commémoratives de la Journée internationale de lutte contre le cancer. Il a rappelé que grâce à l’accompagnement du GFAOP, cette initiative vise à former les agents de santé à une gestion rapide et efficace des enfants atteints de cancer. « Cet atelier permet aux agents de santé de développer le réflexe de prendre en charge les enfants atteints de cancer dès les premiers signes », a-t-il ajouté, précisant que les statistiques font état de 15 000 cas d’enfants touchés par cette maladie en Afrique subsaharienne.

Il a également mis en lumière le rôle fondamental de l'unité d’oncologie du CHUSS, qui a été spécialement créée pour prendre en charge cette catégorie d'enfants, tout en saluant l’engagement du Pr Aimée Kissou et de son équipe pour faire face à ce défi de santé publique.

Au nom du GFAOP, Fatou Lama Dieye a rappelé que le diagnostic tardif est un facteur majeur qui réduit les chances de guérison des enfants atteints de cancer. Elle a souligné l’importance de former les agents de santé pour qu’ils puissent réagir rapidement et orienter efficacement les patients vers les structures adaptées. « Grâce à cet atelier, nous sommes convaincus que les professionnels de santé des Hauts-Bassins seront mieux équipés pour assurer une prise en charge précoce et efficace des enfants malades », a-t-elle déclaré.

Enfin, il est à noter que la Journée internationale de lutte contre le cancer, célébrée chaque 4 février, a été l’occasion de rappeler l’importance d’une détection précoce pour améliorer les chances de guérison, notamment pour les enfants touchés par cette maladie dévastatrice.
 

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