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Dans une déclaration marquante en marge de la réunion du Conseil des droits de l'homme des Nations unies à Genève, Ray Collins, ministre de second rang en charge de la politique africaine au ministère britannique des Affaires étrangères, a confirmé que le Royaume-Uni imposerait prochainement des sanctions au Rwanda. Interrogé sur la temporalité de ces sanctions, Collins a répondu : "bientôt".
Le ministre a souligné que la position du Royaume-Uni sur le soutien présumé du Rwanda aux rebelles du M23, responsables des combats dévastateurs dans l'est de la République Démocratique du Congo (RDC), était clairement exprimée dans un discours prononcé par l’ambassadeur britannique James Kariuki lors d'une session du Conseil de sécurité de l'ONU le 19 février dernier. Dans ce discours, Kariuki avait exprimé la « profonde inquiétude » du gouvernement britannique face à la progression du M23 en RDC et à l'implication apparente des forces rwandaises. Il avait dénoncé cette situation comme une « violation inacceptable de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la RDC », soulignant que de tels actes constituaient une infraction à la Charte des Nations unies.
Le Rwanda se trouve sous une pression internationale croissante, en raison des allégations selon lesquelles il apporterait un soutien militaire et logistique au groupe M23, qui depuis janvier 2025 a pris le contrôle de vastes régions de l'est de la RDC, incluant des villes stratégiques telles que Goma et Bukavu, ainsi que des gisements miniers précieux.
Kigali rejette ces accusations et maintient que ses forces armées agissent exclusivement en légitime défense contre des groupes armés hostiles opérant sur son territoire, notamment ceux basés au Congo. Toutefois, ces tensions diplomatiques continuent de nourrir un climat de défiance entre les deux nations et la communauté internationale.
Intégration BF
Source: Africanews