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Un violent incident s’est produit dans la nuit du lundi 21 au mardi 22 avril 2025 dans le secteur n°11 de Bobo-Dioulasso. Le maquis dénommé "L’Œil du Cyclone", bien connu des noctambules de la ville, a été totalement saccagé puis incendié par un groupe de jeunes visiblement très remontés. Selon les premières informations recueillies sur place, les assaillants seraient en majorité des jeunes employés de l’abattoir frigorifique de Bobo-Dioulasso.
D’après les témoignages recueillis auprès de riverains, cette explosion de violence ferait suite à la mort brutale et suspecte d’un jeune homme d’environ 22 ans. La victime, selon un témoin oculaire, aurait été ligotée et rouée de coups jusqu’à succomber, probablement à l’intérieur même de l’établissement. L’émotion et la colère provoquées par ce drame auraient conduit les proches et collègues de la victime à organiser une expédition punitive en guise de représailles.
Aux alentours de 21 heures, le groupe de jeunes a fait irruption dans les lieux, déterminé à obtenir ce qu’ils considéraient comme justice. Le maquis, sa boîte de nuit attenante, les chambres de passe ainsi que d’autres dépendances ont été réduits en cendres. Les dégâts matériels sont considérables : le véhicule du gérant du maquis a été incendié, de même que plusieurs biens mobiliers appartenant au propriétaire des lieux.
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Ce dernier, visiblement choqué, a confié aux forces de l’ordre que son arme de poing, un pistolet automatique, avait été emportée par les assaillants au cours de l’assaut. Une partie du mur de clôture a également été détruite dans l’élan de saccage.
Les forces de police, dépêchées sur place, ont procédé aux constatations d’usage avant que le corps sans vie de la victime ne soit enlevé par les services compétents. Une enquête a immédiatement été ouverte pour faire toute la lumière sur cette affaire aux multiples zones d’ombre.
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L'identité exacte de la victime, les circonstances précises de sa mort, et les responsabilités dans l’incendie volontaire du maquis restent à établir. La police appelle à la retenue et à la coopération des populations pour faciliter les investigations en cours.
Ce drame relance par ailleurs le débat sur la sécurité dans les lieux de divertissement de la ville, où les conflits personnels peuvent rapidement dégénérer en violences collectives meurtrières.
Intégration BF