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Du 28 au 30 avril, le Conseil Supérieur de la Communication (CSC), en partenariat avec le Centre de Genève pour la Gouvernance du Secteur de la Sécurité (DCAP), organise une session de formation dédiée à la lutte contre la désinformation et les discours de haine. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un programme de renforcement des compétences destiné aux responsables des médias, journalistes, web activistes, ainsi qu’aux leaders associatifs et communautaires issus des régions des Hauts-Bassins, du Centre-Ouest, de la Boucle du Mouhoun, des Cascades et du Sud-Ouest, ainsi qu’aux Organisations de la société civile (OSC) partenaires du projet « Espace civique de l’État ».
La cérémonie d’ouverture s’est tenue ce lundi 28 avril au Conseil régional des Hauts-Bassins, en présence de Louis Modeste Ouédraogo, président du CSC. Il s’agit de la seconde étape de cette opération de sensibilisation et de formation, qui vise à outiller les acteurs médiatiques et religieux face aux enjeux liés à la propagation de la désinformation et des discours de haine, notamment sur les réseaux sociaux. Le thème retenu pour cette session est : « Comment lutter contre la désinformation et les discours de haine dans les médias et sur les réseaux sociaux au Burkina Faso ».
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Organisée par le CSC en collaboration avec le DCAP, cette formation s’étendra sur trois jours. Abraham Sondo, Secrétaire Général de la région des Hauts-Bassins, représentant la gouverneure, a souligné la pertinence de ce thème dans le contexte actuel du pays. La première étape de cette initiative s’était déroulée à Tenkodogo, dans la région du Centre-Est.
Moussa Sawadogo, expert en sciences de l’information et de la communication, est chargé de dispenser les modules de formation. Face à l’expansion de formes de communication malsaines, notamment la montée en puissance de la désinformation, des messages de haine et de violence sur les réseaux sociaux, le CSC, garant de la saine information des citoyens, a initié ce projet afin de sensibiliser et de responsabiliser les acteurs clés du secteur.
Le président du CSC, Wendgoundi Louis Modeste Ouédraogo, a rappelé lors de son discours d’ouverture que le projet « Espace civique de l’État », dont la mise en œuvre est assurée par le CSC, vise à renforcer la résilience des organisations de la société civile burkinabè. L’objectif est d’élargir les espaces de liberté, de promouvoir la cohésion sociale et de favoriser un vivre-ensemble harmonieux.
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Cette formation s’inscrit également dans une démarche pédagogique visant à prévenir d’éventuels manquements ou dérapages, souvent dus à une méconnaissance des principes fondamentaux régissant l’exercice des libertés dans l’espace civique national. Pendant ces trois journées, plusieurs thématiques seront abordées sous forme de modules, permettant aux participants de se familiariser avec les concepts clés liés à la problématique, ainsi qu’avec les dispositions légales, réglementaires et les instruments du CSC en matière de lutte contre la désinformation et les discours de haine.
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