Fasofoot – Ligue 1 : L’entraîneur Souleymane Ouédraogo quitte l’ASECK après une lourde défaite face à Rahimo FC

Publié le 8 Mai 2025, 15:40pm

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L’aventure de Souleymane Ouédraogo à la tête de l’Association Sportive des Employés et Commerçants de Koudougou (ASECK) s’est brutalement achevée après une défaite cinglante (7-0) infligée par le Rahimo FC le 5 mai à Bobo-Dioulasso. Cet échec retentissant semble avoir scellé le sort de l’entraîneur, sur fond de tensions croissantes entre le staff technique, la direction du club et les supporters.

De retour à Koudougou après ce revers essuyé à Sya, le technicien affirme avoir été directement interpellé par un groupe de supporters, venus lui signifier qu’il devait quitter ses fonctions. Ces derniers le tiennent pour principal responsable de la situation difficile du club, actuellement menacé de relégation en deuxième division.

Souleymane Ouédraogo confie avoir tenté de joindre les responsables de l’ASECK pour obtenir des clarifications, en vain. Constatant le silence de la direction, il dit avoir pris la décision de se retirer et de regagner Ouagadougou dans la même soirée, suivant ainsi implicitement la volonté des supporters.

La situation de l’ASECK est en effet critique. Après un début de saison catastrophique marqué par cinq défaites en autant de matchs, le club avait confié les rênes de l’équipe à Souleymane Ouédraogo. Parti de zéro, celui-ci aura engrangé 28 points en 23 journées, tentant tant bien que mal de redresser la barre.

Selon l’entraîneur, sa mission de reconstruction de l’équipe s’est heurtée à de nombreux obstacles structurels : effectif limité, moyens financiers insuffisants, salaires impayés et désunion manifeste au sein de l’environnement du club. Autant de handicaps qui, selon lui, ont empêché l’instauration d’un projet sportif cohérent et durable.

Malgré son départ précipité, Souleymane Ouédraogo s’est voulu digne et optimiste dans ses propos. Il a adressé ses encouragements à ses anciens joueurs et exprimé sa foi dans le maintien de l’ASECK en première division. « Je souhaite bon vent à ceux qui assureront la relève. Grand merci à la famille jaune et noire », a-t-il conclu.

L’ASECK, club historique du centre-ouest burkinabè, se retrouve à un tournant délicat de sa saison. La balle est désormais dans le camp des dirigeants pour redresser la situation et tenter de sauver l’essentiel : le maintien dans l’élite.

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