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Une vingtaine de journalistes, blogueurs et communicateurs de la ville de Bobo-Dioulasso ont pris part ce vendredi 23 mai 2025 à Bobo-Dioulasso à un mini atelier d’information et de renforcement de capacités sur les bienfaits des légumes-feuilles vertes. Cette session s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la composante 2 du projet SafeVeg, pilotée par l’Université de Wageningen, qui œuvre à la promotion de la consommation de ces aliments aux vertus reconnues.
Animé par Apollinaire Nombré, responsable de ladite composante, cet atelier avait pour principal objectif de sensibiliser les professionnels des médias sur l’importance nutritionnelle des légumes-feuilles vertes afin qu’ils en deviennent des relais efficaces auprès des populations. « Il est essentiel de partager des informations scientifiquement fondées sur les bénéfices de ces légumes dans le contexte d’une alimentation saine, afin de lutter contre les maladies liées à une mauvaise nutrition », a souligné le conférencier.
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Face à la recrudescence des pathologies non transmissibles comme le diabète ou certains cancers, les experts en nutrition plaident pour une alimentation plus équilibrée, fondée notamment sur la consommation régulière de légumes-feuilles tels que le moringa, l’épinard, le gombo et autres feuilles riches en fer. Ces aliments, riches en vitamines, minéraux, fibres et antioxydants, sont reconnus pour leur rôle déterminant dans la prévention des maladies chroniques.
L’atelier a également été l’occasion de présenter la stratégie de SafeVeg qui s’appuie sur les vendeurs de nourriture de rue pour renforcer l’ancrage des légumes-feuilles vertes dans les habitudes alimentaires au Burkina Faso. Une approche de proximité qui, selon les organisateurs, pourrait transformer durablement les pratiques alimentaires au sein des communautés.
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Pour Apollinaire Nombré, il est capital d’impliquer les journalistes dans cette dynamique, car « ce sont eux qui peuvent sensibiliser efficacement les populations sur les enjeux de santé publique liés à l’alimentation ». Il a également invité les producteurs à veiller à la qualité sanitaire des légumes mis sur le marché, condition sine qua non pour garantir des effets bénéfiques durables.
À l’issue de la rencontre, les participants ont salué une initiative jugée opportune et salutaire. Ils se sont engagés à produire des contenus de qualité en vue de valoriser les légumes-feuilles vertes et de promouvoir leur intégration dans les habitudes alimentaires des Burkinabè.
Cette activité marque une étape clé dans la stratégie de sensibilisation du projet SafeVeg, dont l’ambition est de faire de la consommation des légumes-feuilles vertes un levier de santé publique et de développement nutritionnel au Burkina Faso.