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Le coup d’envoi de la session 2025 du Certificat d’Études Primaires (CEP) a été solennellement donné ce mardi 3 juin dans la région des Hauts-Bassins. C’est l’école primaire publique de Bama A, localité située à une vingtaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso, qui a abrité la cérémonie officielle de lancement, présidée par Madame Mariama Konaté, gouverneure de la région.
Peu avant 07h00, le cérémonial a débuté par une montée des couleurs. Hymne national entonné d’une seule voix par les autorités administratives, les responsables de l’éducation et les élèves réunis : un moment fort, symbole d’union patriotique autour de l’éducation, socle du développement national.
La gouverneure, entourée de ses collaborateurs et des corps constitués, a ensuite procédé à l’ouverture symbolique de l’enveloppe contenant la première épreuve, marquant ainsi le démarrage officiel des compositions pour les 49 375 candidats que compte la région cette année.
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Avant cette étape protocolaire, Mariama Konaté a tenu à échanger directement avec les candidats, les encourageant à la concentration, à la sérénité et à l’esprit de saine compétition. « Bonne chance à vous tous », a-t-elle lancé avec bienveillance, saluant l’engagement des élèves malgré les défis.
Un message bien reçu par de jeunes candidats comme Sawadogo Bénéwendé Thomas, visiblement confiant : « Je suis prêt pour l’examen et je suis sûr de moi-même », a-t-il affirmé avec assurance.
La gouverneure a également salué la résilience et l’engagement des acteurs éducatifs de la région, en particulier ceux œuvrant dans des zones rurales parfois en marge des projecteurs institutionnels. Le choix de Bama pour accueillir cette cérémonie n’est d’ailleurs pas fortuit. Il s’inscrit dans une volonté de déconcentration symbolique, selon Mariama Konaté :
« Nous avons voulu sortir de la tradition pour aller vers des candidats d’autres contrées de la région afin de leur dire qu’ils sont les mêmes que ceux de Bobo-Dioulasso ».
Au plan logistique, Soilliou Karantao, directeur régional de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle des Hauts-Bassins, s’est voulu rassurant. Il a souligné la mobilisation effective des moyens humains et matériels pour garantir le bon déroulement de cette session. Au total, 76 jurys et 2 560 surveillants ont été déployés à travers la région.
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Sur les 49 375 candidats inscrits, 26 551 sont des filles, traduisant une légère prédominance féminine. En termes de répartition géographique, la province du Houet domine avec 35 642 candidats, suivie du Kénédougou (8 267) et du Tuy (5 466).
Une légère baisse des effectifs
Comparée à la session précédente, la session 2025 enregistre une baisse de 1 303 candidats, soit un recul de 2,57 %. Une tendance que les autorités éducatives observent avec attention, dans l’objectif d’en comprendre les causes et d’y apporter des réponses appropriées.
Alors que les compositions se déroulent désormais dans l’ensemble des centres, les Hauts-Bassins affichent une volonté claire : faire de cette session 2025 une réussite collective, au service de la jeunesse burkinabè.
Franck
Intégration BF