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La dynamique de l’initiative présidentielle Faso Mêbo, portée à Bobo-Dioulasso à travers son volet « embellissement », a connu une avancée notable grâce à un appui aussi discret qu’efficace : celui des personnes détenues à la Maison d’Arrêt et de Correction de Bobo-Dioulasso (MAC-B). À l’unanimité, les acteurs présents sur le site ont salué l’impact significatif de leur participation dans l’exécution des travaux.
Sur le site du projet Faso Mêbo, l’ensemble des parties prenantes autorités administratives, responsables techniques, encadreurs de chantiers et membres de la communauté locale ont unanimement salué la contribution des détenus engagés dans les travaux. Leur présence, marquée par une implication disciplinée et un sens du devoir remarquable, a été reconnue comme un facteur majeur ayant permis une avancée significative dans l’exécution du chantier. À travers leurs efforts, ces détenus ont non seulement accéléré le rythme d’exécution des activités, mais ils ont également renforcé la portée sociale et inclusive du projet, en incarnant une justice en action, au service du bien commun.
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Cette mobilisation s’inscrit dans le cadre de l’application de la loi portant administration du travail d’intérêt général (TIG), et plus spécifiquement dans les actions de la Commission de l’Application des Peines (CAP), qui œuvre à une justice plus humaine, inclusive et tournée vers la réhabilitation des personnes privées de liberté.
Sur le chantier, les détenus interviennent dans divers travaux à haute valeur communautaire, notamment la fabrication de pavés et le pavage des voies d’accès, dans une perspective de valorisation des espaces publics urbains.
Au-delà de la simple exécution des tâches, cette initiative répond à plusieurs objectifs majeurs :
Réparation sociale : Elle permet aux détenus de s’impliquer concrètement dans l’amélioration du cadre de vie des populations, favorisant ainsi le lien social et la reconstruction du tissu communautaire ;
Réinsertion socio-professionnelle : Les bénéficiaires acquièrent des compétences pratiques et transférables, qui renforceront leur employabilité à leur sortie ;
Valorisation personnelle : En participant à un projet d’intérêt général, les détenus développent un sentiment d’utilité, de responsabilité et d’appartenance à la société ;
Réduction de la surpopulation carcérale : Le travail d’intérêt général constitue également un mécanisme d’allègement des peines, dans le respect du principe légal selon lequel un mois de TIG équivaut à trois mois d’incarcération.
À travers cette démarche, la Commission de l’Application des Peines donne corps à une justice qui répare, forme et construit, en offrant aux personnes incarcérées une réelle opportunité de transformation et en plaçant la réinsertion au cœur du dispositif pénal.
Cette expérience, saluée par les autorités régionales et les responsables du projet Faso Mêbo, illustre l’ambition d’une justice au service de la cohésion sociale, de la dignité humaine et du développement communautaire durable.
Franck
Intégration BF