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Le Centre d’Instruction des Troupes Aéroportées (CITAP), rattaché au Groupement Commando Parachutiste (GCP), a organisé, ce mardi 1er juillet 2025, au camp Ouézzin Coulibaly de Bobo-Dioulasso, la cérémonie officielle marquant la fin de la première session 2025 du stage de Brevet Militaire de Parachutisme (BMP). Présidée par le colonel Hermann Rouamba, Chef d'État-Major de l’Armée de Terre, cette cérémonie solennelle a consacré la remise des diplômes et insignes aux 200 stagiaires admis avec succès.
Fruit d’une volonté affirmée de la hiérarchie militaire de renforcer les capacités opérationnelles des Forces Armées Nationales, ce stage a rassemblé 200 participants, dont 10 officiers, 56 sous-officiers et 134 militaires du rang, parmi lesquels figuraient deux personnels féminins. L’objectif : doter ces troupes d’une formation rigoureuse, conforme aux exigences du théâtre sécuritaire actuel.
Accueillis au CITAP le 15 mai 2025, les stagiaires ont été soumis à une batterie de tests médicaux et physiques avant de suivre, durant cinq semaines (du 19 mai au 24 juin), un entraînement intensif au sol, axé sur les techniques et gestes fondamentaux du parachutisme militaire. Tous ont satisfait aux critères d’évaluation, affichant un taux de réussite exceptionnel de 100 %. « Ils sont désormais jugés dignes de porter le prestigieux insigne métallique du Brevet Militaire de Parachutiste », a déclaré fièrement le délégué du personnel lors de la remise des distinctions.
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Mais l’originalité de cette session réside dans sa dimension internationale et l’appui déterminant des Forces Armées Royales du Royaume du Maroc. Comme l’a souligné le chef de bataillon Sami David Palm, la phase cruciale des sauts n’aurait pu être réalisée sans le concours technique et logistique du détachement marocain. Déployée au Burkina Faso depuis le 18 juin 2025, la mission comprenait un équipage de l’avion Hercules C130H des Forces Royales Air, des techniciens du 1er CITAP de la 1re Brigade d’Infanterie Parachutiste du Maroc, ainsi que des représentants de l’État-Major Général des FAR et de la Gendarmerie Royale.
Grâce à cette coopération, deux soit un total de 500 ont pu effectuer leurs sauts avec succès entre le 19 et le 30 juin 2025. Cette performance logistique et opérationnelle inédite dans l’histoire des Forces Armées Nationales du Burkina Faso témoigne de l’efficacité de la collaboration militaire sud-sud.
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Autre fait marquant : la participation de 28 stagiaires issus de 11 pays amis et partenaires du Burkina Faso. Il s’agit notamment du Bénin, du Cameroun, de la République Centrafricaine, du Congo, de Djibouti, de la Guinée, du Mali, du Sénégal, du Tchad, du Togo et bien entendu du Maroc. Cette présence étrangère illustre à la fois le rayonnement régional du CITAP et la solidité des relations de coopération militaire entre États africains.
En clôturant son intervention, le chef de bataillon Sami David Palm a exprimé, au nom de l’ensemble du personnel du CITAP, sa reconnaissance à la délégation marocaine, saluant particulièrement le colonel Lamrani, commandant le 1er CITAP du Maroc, pour son leadership et la qualité de son appui technique. « C’est grâce à cette fraternité militaire exemplaire que cette campagne de sauts a pu atteindre un tel niveau d’excellence », a-t-il conclu.
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« Avec l’aboutissement de cette nouvelle promotion, le Burkina Faso consolide significativement ses capacités de projection rapide et d’intervention tactique sur les théâtres d’opérations sensibles, dans un environnement sécuritaire particulièrement volatil », a déclaré le colonel Hermann Rouamba, Chef d'État-Major de l’Armée de Terre.
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